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La panne sexuel

Le coup de la panne…
Tout homme connait, tôt ou tard, une panne sexuelle occasionnelle, qui se traduit par une difficulté à obtenir ou maintenir une érection suffisante pour accomplir un acte sexuel.
Cette incapacité temporaire est souvent le fruit de la fatigue, du stress, de la prise d’alcool ou de drogues ou d’une rude journée.

Arrêtez la fixette
La peur de la panne va spontanément nous pousser à auto-observer notre érection.
Or s’observer en permanence stresse et n’aide pas à vivre pleinement l’instant présent.
D’autant qu’une érection ne se limite pas qu’à un interrupteur façon «on/off».
Elle fluctue et évolue naturellement pendant l’acte, notamment lors de changements de position.
Se scruter peut devenir source d’angoisses et la peur de la panne peut risquer de la faire survenir.
L’idéal reste le lâcher prise, d’arrêter de s’observer et de se laisser pleinement aller !
Encore plus dans ces moments-là, notre mental peut être tantôt l’accélérateur tantôt le frein de notre ardeur, alors autant continuer à monter dans les tours !

Panne vs impuissance
La panne occasionnelle diffère de la dysfonction érectile car cette dernière s’installe et persiste ou récidive depuis au moins trois mois.
L’homme qui y est confronté observe ce phénomène même en l’absence de fatigue, de stress ou encore de prise de substances.
Attention : bien qu’elle peut coexister avec d’autres troubles sexuels, la dysfonction érectile est à distinguer des troubles de l’éjaculation ou de l’orgasme qui se traitent différemment.

Quelles causes ?
La dysfonction érectile peut avoir deux différentes origines : une composante psychogène et une composante organique.
L’aspect psychogène prend sa source dans des problèmes d’ordre affectif, relationnel ou psychologique par exemple.
Tandis que des troubles métaboliques, neurologiques ou hormonaux font le lit de l’origine organique.
Sans oublier que la prise de certains médicaments (anxiolytique, antidépresseur, etc.) ou de drogues (lors de plans ‘chems’) peut altérer le bon fonctionnement de nos érections.

Psycho-couac ?
La dysfonction érectile peut être parfois d’origine totalement psychologique.
Dans la majorité des cas, il s’agit d’hommes jeunes (moins de 45 ans), avec en leitmotiv le stress ou anxiété de performance.
Ici, tantôt l’érection ne vient pas pendant les préliminaires, tantôt elle disparaît au moment de la pénétration, tandis que les érections matinales ou lors de la masturbation sont normales.
Cette dysfonction érectile est très perturbante car elle fait souvent naître un cercle vicieux : la peur d’être confronté à « l’échec » freine peu à peu les ardeurs et les envies sexuelles.
De peur « d’échouer », on tente de moins en moins et on se replie sur soi.
Il est donc important d’en parler à un professionnel de santé pour endiguer le phénomène car si elle est d’origine psychogène, la dysfonction pourrait être, par exemple, prise en charge par un médecin psychiatre ou sexologue.

Les autres origines

Le dysfonctionnement érectile ne se résume pas qu’au mental et les problèmes vasculaires sont la cause organique la plus fréquente.
Dans ce cas précis, les troubles érectiles sont dus au rétrécissement des vaisseaux sanguins : les érections deviennent par conséquent inadéquates car le pénis ne peut engorger suffisamment de sang.
Les principaux facteurs de risque de ces troubles sont l’hypertension artérielle, le diabète, un taux de cholestérol trop élevé, le tabagisme ou encore le surpoids.
C’est en faisant des examens approfondis que l’on peut connaître l’origine précise de la dysfonction et par conséquent le traitement approprié à conseiller.

Porno et dysfonction érectile : un lien ?
L’addiction aux films porno pourrait également entraîner des troubles érectiles.
Face à une surconsommation de porno, nos cerveaux sont submergés de dopamine, l’hormone du plaisir.
En réponse à la surcharge hormonale, ses récepteurs s’amoindrissent et pour une même stimulation, la réponse aux stimuli sexuels sera plus mitigée.
Ainsi, pour retrouver la même excitation d’origine, il faudra consommer davantage de porno voire des scènes plus extrêmes.
Or, ces images plus hard relèvent de la fiction et sont en décalage avec la réalité.
Ainsi, un partenaire en chair et en os risque de paraitre moins excitant que certaines scènes de film… et moins il y a d’excitation, moins il y a d’érection !

Que faire?
Si le trouble érectile devient problématique et dépasse le stade de la panne occasionnelle, la première étape est de se l’avouer à soi-même car s’il n’y a pas de problème, il n’y a pas de solution.
Une fois le problème réalisé, l’idéal est d’en parler à un professionnel de santé.
En premier lieu votre médecin généraliste sera le plus à même à vous prêter une écoute attentive et à apporter une solution.
Si vous n’osez pas lui en parler pour une quelconque raison, libre à vous de trouver un interlocuteur plus éloigné d'un point de vue géographique ou affectif pour mieux vous confier et aborder le sujet plus aisément.

Briser le tabou!
Prendre le problème à bras le corps et oser en parler à un spécialiste n’aura que des vertus positives.
Cela vous libérera la conscience d’autant que des solutions efficaces existent.
Sans oublier qu’un trouble de l’érection peut cacher une maladie sous-jacente.
Au-delà de l’épanouissement sexuel, des pannes à répétition peuvent être le signal d’alarme d’une maladie latente comme une dépression ou une maladie cardiovasculaire…
Raison de plus pour en parler à un médecin qui, le cas échéant, pourra procéder à un bilan complémentaire pour trouver un traitementadéquat.

Quels traitements ?
De nombreux médicaments permettent aujourd’hui de se refaire une santé sexuelle.
Très efficaces, ils peuvent se présenter en gel à appliquer, en injections mais les plus prescrits restent les comprimés.
Appartenant à la classe des phosphodiestérase 5, les plus connus sont le sildénafil (Viagra®), le tadalafil (Cialis®), le vardénafil (Levitra®) et l’avanafil (Spédra®).
Ils ont le même mode d’action (la vasodilatation) et les mêmes contre-indications d’où le fait qu’ils soient sur ordonnance et non en vente libre (attention d’ailleurs aux contrefaçons ou ventes douteuses sur le web).

+ D'INFOS
Sildenafil, tadalafil, vardénafil, avanafil : quelles différences ?
Le sildenafil est le plus connu, il est conseillé de le prendre idéalement dans les deux heures qui précèdent le rapport sexuel et il agit pendant quatre à six heures selon le dosage.
Le vardénafil et l’avanafil agissent, quant à eux, en moins d’une demiheure en moyenne permettant d’avoir plus rapidement un rapport sexuel.
Enfin, le tadalafil offre l'avantage d’agir plus longuement (jusqu’à 24 heures après la prise), et sa forme journalière en prise quotidienne offre une totale liberté en n’ayant plus besoin d’anticiper l’acte sexuel.
Ces exemples de différences sont loin d’être exhaustifs et c’est au médecin de convenir avec vous le traitement et la posologie les plus appropriés, et ce avec ou sans médicament.

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